Ce myriapode, appartient à la famille des Rhinocricidae. Son corps, mesurant de 3 à 5 cm, est généralement noir avec des taches jaunes variables selon les individus. A la saison des pluies, lorsque que les conditions lui sont favorables, il peut être très abondant dans les forêts sèches de la Presqu'île du sud-ouest de la Martinique. Cette espèce est présente partout en Martinique, du niveau de la mer jusqu’à 500 m d’altitude. Elle est endémique des Petites Antilles et présente uniquement en Guadeloupe, Dominique et Martinique.
Ce ne sont pas vraiment des araignées, mais des Amblypyges, groupe d’arachnides très proche. Elle doit son nom vernaculaire aux effets supposés de sa morsure qui donnerait de la fièvre durant 24h, voire la mort dans les 24h, ce qui est totalement faux. En effet, non seulement sa réaction première sera la fuite en cas de rencontre, mais la morsure est toujours inoffensive pour l’homme, car elle ne possède pas de venin. Il en existe plusieurs espèces en Martinique, mais Phrynus goesii est la plus grande et la plus commune d’entre elles.
Ce Coléoptère de la famille des Elateridae, d’une longueur de 40 mm est connu localement sous le nom de Tac-Tac. Ce nom lui vient de la propriété qu’il possède, lorsqu’il se retrouve à l’envers, de pouvoir se remettre d’aplomb par une brusque détente de son corps, en émettant un petit claquement sec. Cette espèce diurne, endémique de Dominique, Martinique et Sainte Lucie, est présente dans les secteurs boisés.
D’autres espèces de cette famille sont nocturnes, et l’une d’entre-elles a la faculté d’émettre de la lumière grâce à des organes lumineux situés de chaque côté du thorax.
Ce Coléoptère de la famille des Passalidae, d’une longueur pouvant atteindre 40 mm, au corps aplati, noir et luisant avec des stries longitudinales sur les élytres et une petite corne recourbée au niveau de la tête, vit en colonie sous l’écorce des arbres morts. L’espèce trinesides est endémique de Dominique, Martinique et Sainte-Lucie. Présent dans les zones boisées, on peut le trouver au Morne Bigot, au Morne Réduit, ou au Morne Larcher. Ce qui est remarquable dans cette famille, c’est le comportement subsocial des individus caractérisé par des générations qui se chevauchent, par des soins coopératifs aux couvées et par un système de communication complexe à l’aide de stridulations.
Il s’agit là d’un papillon diurne de la famille des Nymphalidae, dont la sous-espèce luciana est endémique de Martinique et de Ste Lucie. La face dorsale des ailes est de couleur brun-ocre, le dessous gris-argenté chagriné de brun le fait ressembler à une feuille morte lorsqu’il se pose, ailes repliées, sur les branches. Ce camouflage lui sert de défense contre les prédateurs. Il préfère aspirer la sève s’écoulant de la blessure de certains arbres, en particulier des campêches, plutôt que le nectar des fleurs. Il n’est pas rare dans la forêt sèche littorale, comme au Morne Larcher, au Cap Salomon, au Morne d’Alet ou à la Pointe Vatable, où se trouve la plante hôte, le ti-baume blanc (Croton bixoides).
Cette mouche prédatrice de la famille des asilides est endémique des Petites Antilles (Dominique, Sainte-Lucie et Martinique). Essentiellement forestière, elle occupe les habitats ombragés des forêts sèches et humides. Il n’est donc pas rare de l’observer dans les forêts du Morne Larcher, du Morne Bigot ou du Morne Champagne. Elle se poste souvent, à l’extrémité d’une branchette nue, à l’affut de ses proies potentielles (petits insectes volants) qu’elle capture en plein vol. Le bon niveau de préservation des espaces forestiers offrant à la fois des sites ombragés pour la chasse et la reproduction est une condition essentielle au maintien de ses populations.
Endémique des Petites Antilles, c’est un des plus grands hylodes de cette région. Les femelles peuvent mesurer près de 5 cm. Présent du niveau de la mer jusque sur la Montagne Pelée, il est souvent confondu avec l’ « Hylode de Johnstone », cependant il possède une tête plus large et des pattes plus longues. De plus, il a des mœurs plutôt arboricoles alors que l’autre espèce vit surtout à terre. Comme la plupart des représentants de cette famille, il se cache durant la journée, dans des secteurs humides, et sort la nuit pour se nourrir.
Très souvent confondu avec l’ « Hylode de la Martinique » qui possède une tête plus large et des pattes plus longues, l’ « Hylode de Johnstone » est de taille moyenne mesurant jusqu’à 35 mm. Sa couleur est très variable. Essentiellement nocturne, on l’observe principalement dans les milieux ouverts d’environnements moyennement humides et dans les zones anthropisées. De mœurs terrestres, il se reproduit surtout durant les pluies. Les parents assurent la protection de leurs progénitures de 1 à 8 jours après l’éclosion. Cette espèce se nourrit principalement de fourmis.
Cette chauve-souris de grande taille, pesant jusqu’à 55 g, est très caractéristique. Elle est facilement identifiable par son museau ressemblant à un groin de cochon. C’est une espèce endémique des Petites Antilles. Elle vit dans différents secteurs de l’île, formant parfois des colonies de plusieurs dizaines de milliers d’individus. Son régime alimentaire est omnivore, fruits, nectar et insectes. A la floraison du fromager, elle butine volontiers ses fleurs. Cette espèce joue le rôle important de disséminateur. Le « Brachyphylle des cavernes » est une espèce protégée.